La loi d'ohm, c'est la relation entre 3 éléments. C'est la relation entre la valeur d'une résistance (en ohms), le courant qui la traverse (en Ampère) et la tension entre ses bornes (en Volt).
Ainsi on a 3 éléments :
Ainsi, pour un montage tel que celui-ci :
On a cette formule qui s'applique :
A noter que cette dernière formule, peut s'écrire en fonction du courant :
Ou alors on peut l'écrire en fonction de la résistance :
Loi des noeuds
La loi des noeuds est aussi appelé : loi de Kirchhoff. Et oui, elle porte le nom du physicien allemand Gustav Kirchhoff qui l'a établie en 1845.
Cette loi dit que "la somme algébrique des intensités des courants qui entrent par un nœud est égale à la somme algébrique des intensités des courants qui en sortent".
Dans l'exemple de droite, le sens des courants a été choisit arbitrairement. Dans cet exemple, il y a :
A l'aide de la loi cité ci-dessus, on peut en déduire cette formule : i1 + i4 = i2 + i3.
En modifiant la formule trouvée, on peut aussi dire que : i1 + i4 - i2 - i3 = 0.
Le pont diviseur de tension est un montage électronique simple, constitué de résistances, qui permet d'obtenir une tension proportionnelle à une autre tension.
Ce type d'association de résistances est omniprésent dans beaucoup de montages, c'est donc un point fondamental de l'électronique à connaitre également.
Pour l'exemple de droite, on peut en déduire d'après la loi d'ohm que :
De même, on peut dire que : Va = R2 x I
Enfin, on peut en déduire la loi du pont diviseur de tension. Il suffit de remplacer I dans la formule précédente, par sa valeur équivalente. On en déduit donc que :
Le théorème de Millman s'applique à un circuit électrique constitué de n branches en parallèle. Chacune de ces branches comprenant un générateur de tension parfait en série avec un élément linéaire (comme une résistance par exemple).
Ca s'applique aussi bien en continu comme en alternatif sinusoïdal.
Prenons ce circuit électrique typique sur lequel on va pouvoir appliquer ce théorème:
La formule pour calculer Vm est:
Lorsqu'il y a deux branche électrique, le théorème de Millman peux être simplifié.
La formule du théorème de Millman est ainsi:
Un diviseur de courant, c'est un montage très simple d'électronique. Il permet d'obtenir un courant d'une valeur proportionnelle à un autre courant.
Le principe du diviseur de courant ressemble un peu à celui du diviseur de tension.
Lorsque l'ont à 2 résistances en parallèle, qui sont donc soumises à la même tension, il est possible de calculer le courant qui parcours une des deux résistances.
Pour calculer un de ces deux courants (dans notre cas I1 ou I2), vous devez cependant connaître le courant total (ici c'est le courant I) qui circule dans ces résistances et connaître la valeur des résistances (c'est-à-dire connaître la valeur de R1 et de R2).
Puisque ces deux résistances sont soumises à la même tension, on a alors :
De même, on peut connaitre la tension U en fonction de I1 et R1, ce qui donne :
En utilisant les deux formules vues précédemment, on peut déduire cette formule :
La formule du pont diviseur de courant est donc :
Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la principale caractéristique est d'opposer une plus ou moins grande résistance (mesurée en ohms) à la circulation du courant électrique.
La résistance électronique est l'un des composants primordiale dans le domaine de l'électricité.
Pour connaitre la valeur ohmique d'une résistance, il faut identifier les couleurs présentes sur la résistance et l'associer au code universelle des couleurs.
1° anneau gauche | 2° anneau gauche | Dernier anneau gauche | Anneau droite | |
---|---|---|---|---|
1er chiffre | 2e chiffre | Multiplicateur | Tolérance | |
Noir | 0 | 0 | 1 | |
Marron | 1 | 1 | 10 | 1% |
Rouge | 2 | 2 | 102 | 2% |
Orange | 3 | 3 | 103 | |
Jaune | 4 | 4 | 104 | |
Vert | 5 | 5 | 105 | 0.5% |
Bleu | 6 | 6 | 106 | 0.25% |
Violet | 7 | 7 | 107 | 0.1% |
Gris | 8 | 8 | 108 | 0.05% |
Blanc | 9 | 9 | 109 | |
or | 0.1 | 5% | ||
argent | 0.01 | 10% |
Avec ce tableau vous pourrez deviner toutes les valeurs possibles d'une résistance.
Il n'existe pas de résistance avec une valeur quelconque. Si c'était le cas, le nombre de possibilités serait énorme. Ainsi, il y a des valeurs de résistances qu'on retrouve plus que d'autre, qui s'appellent: les valeurs normalisées.
Je ne vais pas vous faire un tableau de toutes les valeurs normalisées. Cependant, si vous souhaitez les connaître, reportez-vous aux liens ci-dessous.
Lorsque l'on met bout à bout des résistances électroniques, on peut simplifier ces résistances par une seule. La valeur ohmique de la résistance équivalente, est alors égale à l'addition de toutes les valeurs des résistances.
Imaginons que l'on a 2 résistances associées en série :
Soit une résistance de 4,7k + une résistance de 2M
.
La valeur de la résistance équivalente sera : 4.7OO + 2.000.000
= 2.004.7OO
On a donc une résistance électronique équivalente à Req = 2.004.7OO
Lorsque l'on associe plusieurs résistances électroniques en parallèle, alors la résistance équivalente se trouve à l'aide de la formule :
Imaginons que l'on ai 2 résistances associé en parallèle :
Soit une résistance de 4,7k et une résistance de 2M
.
Alors pour calculer la valeur de la résistance équivalent, appelé Req, il faut faire le calcul :
Ce qui peut se simplifier par :
La valeur équivalente de l'association de ces 2 résistances est donc de 4,7k.
Dans le cas où il n'y a que 2 résistances en parallèle il est possible de simplifier la formule de la résistance équivalente de la façon suivante :
Ce composant joue un rôle primordial dans l'électronique. On les retrouvera dans tous les montagez d'ou l'interet de bien comprendre leurs fonctionnement.
En clair : un condensateur est un composant qui emmagazine de l'énergie. A partir de là, il peut servir à stocker, à temporiser, à retarder, à enlever des composantes et pleins d'autres choses.
Nous allons voir sans trop de théories comment se comporte un condensateur les phases de charges et de décharge.
la charge
En début de charge, le condensateur se comporte comme une résistance nulle. On peux l'expliquer par l'équation:
U=Q/C
Ou U est la tension aux bornes du condensateur en volts
Q est la charge du condensateur en coulomb
C est la capacité su vondentateurs en Farads ou en Coulomb/volts.
Ainsi quand on branche le condensateur, sa charge étant nulle entraîne une tension nule à ses bornes. En début de charge, le condensateur se comporte donc comme un fil : l'intensité dans le circuit se limite donc à celle passant dans la résistance R.
Une fois la charge terminée, le courant dans le circuit est nul, la tension au borne du condensateur est maximale (celle de l'alimentation).
La décharge
Si maintenant on enlève le générateur, le condensateur conserve à ses bornes une tension constante.
Si on remplace le générateur par un fil, alors un courant va circuler : le condensateur va se décharger. Il va se décharger jusqu'à atteindre une tension nulle à ses bornes et un courant nul dans le circuit.
associations de condensateurs
Si on met en série deux condensateurs C1 et C2, alors la capacité équivalente sera de : Ceq=(C1*C2)/(C1+C2)
Si on met en parallele deux condensateurs C1 et C2, la capacité équivalente sera de : Ceq=C1+C2
énergie emmagasinée
L'énergie qu'un condensateur stocke est :
E=(1/2)C*Uc²
Ou E est l'énergie stockée en Joules
C la capacité en Farads
Uc la tension aux bornes du condensateur en volts
par exemple un condensateur de 2200 microfarads chargé en 15V "contient" 0.25 joules
les équations de charge
La tension en fonction du temps d'un condensateur un charge suit l'équation suivante :
Uc(t)=E(1-exp(-t/RC))
ou Uc représente la tension au borne du condensateur en volt
E représente la tension aux bornes du générateur en volt
exp représenta la fonction exponentielle
t est le temps écoulé depuis la connection de condensateur en secondes
R est la résistance du circuit en ohms
C est la capacité du condensateur en farads
Le produit R*C est la constante de temps du circuit. Plus elle est grande , plus le condensateur se chargera lentement.Ce produit d'exprime en secondes.
L'intensité parcourant le circuit s'exprime par i(t)=E/R(exp(-t/RC).
Si on trace la tension du condensateur en fonction du temps, on obtient le graphique suivant. On y voit bien que la tension tend vers la tension du générateur.
Informations pratiques:
on considère que la charge est finie lorsque t=5*R*C. Alors la tension du condensateur sera de 99% celle du générateur.
A t=R*C, la tension du condensateur est de 63% celle de celle du générateur.
les équations de décharge
Une fois le condensateur chargé, sa tension est donc égale à E (tension du générateur). Nous allons le décharger dans une résistance R. Si on trace l'évolution de la tension aux bornes du condensateur en fontion du temps, on obtient le graphe suivant:
On peut montrer que cette courbe suit l'équation de décharge:
Uc(t)=E*exp(-t/(R*C))
ou Uc(t) est la tension aux bornes du condensateur à la date t
E est la tension initiale du condensateur en volt
exp est la fonction exponentielle
t la date en seconde
R la résistance en ohms
C la capacité du condensateur en farads
De meme que pour la charge, on considère que le condensateur est déchargé au bout d'un temps égal à 5*R*C
constitution d'un condensateur
Un condensateur est constituée d'armatures métalliques séparées par un diélectrique.
La capacité du condensateur est exprimée par :
C=K*S/e
ou C représente la capacité du condensateur
K est une constante dépentant des matériaux composant le dielectrique
S est la surface des armatures en m²
e est l'épaisseur du diélectrique en m
K=e(0)*(r) ou e(0) est la permittivité du vide égale à : 10^-9/(36*pi) et e(r) est la permittivité relative du diélectrique.
La permittivité est la capacité d' un matériaux à retenir des charges.
Ainsi plus S est grand et plus e est petit, plus le condensateur aura une grande capacité.
les différentes technologies
On voi ici les représentation schématiques des condensateurs. Cette association pour le filtrage peut sembler inutile car les 47pF ne sont rien face aux 100µF de l'autre. cependant on remarque qu'aux hautes fréquences,dans les condensateurs chimique l'impédance (résistance équivalente) augmente alour qu'elle devrair être quasi nulle (Zc=1/(2*pi*C*f)). On explique cela par le fait que il y a une inductance parasite due aux trajet emprunté par les électrons en spirale. On rajoute donc un condensateur plan ou l'inductance parasite est négligable qui filtrera les compoqantes de haute fréquence.
Le transistor est un composant essentiel d'ou la necessité de le maîtriser.
les bases
Le transistor est composé de trois couches de silicium différemment dopée. Une couche peut être dopée positivement (P) ou négativement (N). Il existe deux types de transistors: des NPN et les PNP. C'est à dire que l'enchaînement de couches est inversé. Chaque patte du transistor est reliée à une de ces couches. Ces pattes sont nommées collecteur (c), émetteur (e), et base (b). On peut les retrouver sur les symboles des transistors :
Pour le NPN.
Pour le PNP.
Le transistor est dit bloqué lorsque il n'y a pas d"intensité traversant la jonction c-e. Le transistor est bloque lorsque la tension à la base n'est pas suffisante.
Au contraire, on remarque que lorsqu'une tension de l'ordre de 0.6V est appliquée à la base, le transistor devient passant c'est à dire que du courant passe entre le collecteur et l'émetteur.
L'effet transistor
Réalisons le schéma suivant :
Sur ce schema, on supposera que la tension à la base est suffisante pour aue le transistor soit passant. On remarque que si on fait varier R1, donc Ib, l'intensité Ic varie aussi à un coefficient près. Ce coefficient est appelé amplification de courant et est noté . Ainsi On peut dire que le courant Ic =
*Ib.
La grandeur varie entre 20 et 1000 mais est constante pour un transistor donné. Plus le Hfe d'un transistor sera grand, plus on pourra commander un courant grand à partir d'un courant de base faible.
On peut la trouver sur un multimètre sous la dénomination "hfe".
Pour les transistors PNP , tout se passe de la meme manière mais selon le schéma suivant.
augmenter le hfe :
Pour augmenter l'amplification, on a recour à un montage simple : le darlington il consiste en fait en une association astucieuse de deux transistors :
L'amplification globale sera le produit des
des transistors.